Encéphalomyélite Myalgique/Syndrome de Fatigue Chronique : et s’il s’agissait d’une intoxication aux moisissures et à leurs mycotoxines ?

Quelle pathologie plus mystérieuse et incomprise que l’encéphalomyélite myalgique/syndrome de fatigue chronique (EM/SFC)? Cette maladie plus courante qu’on ne le crois et extrêmement invalidante se caractérise par une fatigue profonde qui n’est pas soulagée par le repos, à laquelle s’ajoute des malaises post-efforts, qui constituent un critère nécessaire au diagnostic.

Elle s’accompagne aussi d’une myriade d’autres symptômes tels que:

  • des douleurs musculaires, articulaires ou nerveuses
  • des troubles du sommeil
  • troubles cognitifs
  • Syndrome de Tachycardie Orthostatique Posturale (STOP)
  • Syndrome d’Activation MAstocytaire (SAMA)
  • Hyper sensibilité aux stimulis en tous genres etc…

Les professionnels de santé connaissent mal l’EMSFC, elle est donc très souvent sous-diagnostiquée et bien que des millions de gens dans le monde soit touchés par ce mal, la recherche piétine par manque de financement et d’intérêt.

Les patients, abandonnés du système de santé, restent livrés à eux-mêmes dans le meilleur des cas et subissent psychologisation et abus de la part du corps médical dans le pire. En effet, lorsqu’on en comprend pas ou ne connait pas de maladie pouvant expliquer l’ensemble de ces symptômes, le reflex numéro 1 pour le corps médical est de partir du principe que “c’est dans la tête”. Les plus aguerris des patients cherchent par eux-mêmes à améliorer leur conditions grâce aux médecines alternative tel que la naturopathie et la médecine fonctionnelle s’il en sont en capacité, pendant que le reste attend désespérément un traitement miracle de la part de l’industrie pharmaceutique qui ne le cherche pas vraiment.

Les seuls traitements aujourd’hui sont purement symptomatiques avec pour but d’améliorer la qualité de vie des patients ce qui est nécessaire, mais pas suffisant. Comme pour de nombreuses maladies, auto-immunes pour exemple, ou autres, tant que la cause ne sera pas identifiée, il n’y aura pas de traitement étiologique.

Et si une des causes courantes de la maladie était plus facilement identifiable qu’on ne le croit ? Une affection pour laquelle des marqueurs existent déjà, ainsi que des protocoles pour traiter les malades ?

C’est ce qu’à tenter de mettre en avant le Dr. Joseph Brewer, spécialiste des maladies infectieuses de Kansas City aux USA dans un article publié dans la revue Toxins. Ce dernier suivait de nombreux patient atteints d’EMSFC dans le cadre de sa pratique clinique. Se rendant compte du lien entre résultats positifs aux tests de mycotoxines et symptômes liés à l’EMSFC, il a décidé de publié une étude. Elle porte sur 112 patients officiellement diagnostiqués SFC et répondant à tous les critères de la maladie.

SideMenu
Scroll to Top